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Les actualités de la ville de Mulhouse

Sites des anciens CM2

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La chaine Youtube de LUAN GAMING

 

 

Poésies

Savoir interpréter une poésie

 

1 - Je connais mon texte sans erreurs ni hésitation.

 

2 - Je parle à voix haute et claire.

 

3 - J'articule distinctement.

 

4 - Je parle lentement sans manger les mots et en faisant des pauses.

 

5 - Je varie le ton, je regarde les autres et joue le texte.

 

Le spectateur doit pouvoir oublier que ce texte est écrit.

Il doit avoir l'impression que tu viens de l'inventer.

 

Grilles d’évaluation

 

 

Si quelqu'un…


Si quelqu'un me fait un cadeau

D'une barque, ou d'un radeau,

D'un skiff, d'un sloop, d'une yole,

D'un sampan, d'une gondole.

 

D'un canot, d'un canoë,

De quelque arche de Noé,

D'un drakkar, d'un remorqueur -

Que j'aurais joie au cœur !

 

A la godille, à la voile,

A la boussole, aux étoiles,

Roulant, tanguant, bourlinguant,

J'affronterai l'ouragan !


Hissant le pavillon noir,

J'irai prendre le pouvoir

Au pays des enfants rois,

Et le soir, j'irai tout droit !

 

J'irai fendant l'onde amère,

Je rentrerai chez ma mère

Qui fait de si bons gâteaux…

Si quelqu'un m'offre un bateau !

 

Boris Zakhoder

 


Joel Robison:

 

À quoi ça sert, un poème?

 

A quoi ça sert, un poème?

Ça sert à jouer des mots

comme on joue de la guitare,

de la flûte ou du piano.

 

Ça sert à faire savoir

qu'on est gai ou qu'on est triste,

ou bien d'humeur fantaisiste.

Ça remplace quelques larmes,

ça fait rire ou ça désarme.

 

Ça sert à parler de soi,

ou bien de n'importe quoi.

C'est un voyage intérieur,

un moyen d'ouvrir son cœur.

 

À quoi ça sert, un poème?

Au fond, ça ne sert à rien,

mais ça rend la vie plus belle,

comme un tour de magicien,

un sourire, un arc-en-ciel.

 

À quoi ça sert, un poème?

Ça sert à dire « Je t'aime ».

 

Henriette  Major

 

À quoi ça sert, un poème?

 

A quoi ça sert, un poème? Ça sert à jouer des mots comme on joue de la guitare, de la flûte ou du piano.

 

Ça sert à faire savoir qu'on est gai ou qu'on est triste, ou bien d'humeur fantaisiste. Ça remplace quelques larmes, ça fait rire ou ça désarme.

 

Ça sert à parler de soi, ou bien de n'importe quoi. C'est un voyage intérieur, un moyen d'ouvrir son cœur.

 

À quoi ça sert, un poème? Au fond, ça ne sert à rien, mais ça rend la vie plus belle, comme un tour de magicien, un sourire, un arc-en-ciel.

 

À quoi ça sert, un poème? Ça sert à dire « Je t'aime ».

 

Henriette  Major

 

 

 

Les Animaux malades de la peste

  

Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)

Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,

Faisait aux animaux la guerre.

 

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :

On n'en voyait point d'occupés

A chercher le soutien d'une mourante vie ;

Nul mets n'excitait leur envie ;

Ni Loups ni Renards n'épiaient

La douce et l'innocente proie.

Les Tourterelles se fuyaient :

Plus d'amour, partant plus de joie.

 

Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,

Je crois que le Ciel a permis

Pour nos péchés cette infortune ;

Que le plus coupable de nous

Se sacrifie aux traits du céleste courroux,

Peut-être il obtiendra la guérison commune.

 

L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents

On fait de pareils dévouements :

Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence

L'état de notre conscience.

 

Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons

J'ai dévoré force moutons.

Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :

Même il m'est arrivé quelquefois de manger

Le Berger.

 

Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense

Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :

Car on doit souhaiter selon toute justice

Que le plus coupable périsse.

 

- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;

Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;

Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,

Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur

En les croquant beaucoup d'honneur.

 

Et quant au Berger l'on peut dire

Qu'il était digne de tous maux,

Etant de ces gens-là qui sur les animaux

Se font un chimérique empire.

Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.

On n'osa trop approfondir

Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,

Les moins pardonnables offenses.

 

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,

Au dire de chacun, étaient de petits saints.

L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance

Qu'en un pré de Moines passant,

La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense

Quelque diable aussi me poussant,

Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.

Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.

 

A ces mots on cria haro sur le baudet.

Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue

Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,

Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.

Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !

Rien que la mort n'était capable

D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.

 

Selon que vous serez puissant ou misérable,

Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

 

Jean de LA FONTAINE   (1621-1695)

 

 

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Géométrie

 

Deux droites parallèles

depuis longtemps s'aimaient :

- Nous toucher, disaient-elles,

le pourrons-nous jamais ?

 

Messieurs les géomètres

nous parlent d'infini ;

c'est bien beau de promettre,

mais tant de kilomètres,

ça donne le tournis !...

 

- Si le sort vous accable,

leur répondis-je alors,

rapprochez-vous,

que diable,

rapprochez-vous encore !

 

Ma remarque, opportune,

leur fut d'un grand secours :

il n'en reste plus qu'une.

Quel beau roman d'amour !

 

Jean- Luc MOREAU


Résultat de recherche d'images pour "paysage saone"

 

Paysage

 

Il est charmant ce paysage

Peu compliqué, mais que veux-tu ?

Ce n’est qu’une mer de feuillage,

Où timide, à peine surnage,

Un tout petit clocher pointu.

 

Au premier plan, toujours tranquille,

La Saône reluit au matin.

Par instants, de l’herbe immobile

Un bœuf se détache et profile

Ses cornes sur le ciel lointain.

 

Vis à vis, gardant ses ouailles,

Le nez penché sur un tricot,

Tandis qu’au loin chantent les cailles,

Une vieille compte ses mailles,

Rouge comme un coquelicot.

 

Et moi, distrait à ma fenêtre,

Je regarde et n’ose parler.

A quoi je pense? A rien peut-être.

Je regarde les vaches paître

Et la rivière s’écouler...

 

Gabriel Vicaire in Emaux bessans

 

 

 

 

 

Fables de Jean de la Fontaine :